Pour la CRIIRAD et les associations de défense du citoyen et de l’environnement, il ne fait aucun doute que l’ensemble du site est contaminé, dernier élément en date qui semble accablant, un explorateur urbain s’est récemment filmé se rendant clandestinement sur le site, contre toute attente et contre tout ce qu’a jusqu’à présent affirmé Placo, il trouve des centaines de sacs remplis de gravas, devant le grillage où ils se trouvent, un avertissement que ces déchets sont contaminés. Plusieurs tonnes de déchets mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, le site est contaminé en profondeur.
Ce qui intéresse Placo, vous l’aurez compris c’est le gypse, cette craie que la société brule ensuite pour faire du plâtre. Mais c’est dans cette même craie que les déchets issus des essais de tir nucléaire étaient jetés. Des puits creusés par le CEA pour y disposer les déchets radioactifs, au préalable lavés à l’eau. Lorsque Placoplatre rachète le site, une des premières choses que fait l’entreprise est de condamner ces puits, renfermant ainsi les secrets qu’ils contiennent. Pourtant le gypse présent tout autour à toutes les chances d’être contaminé, ce même gypse qui sera, d’ici 2022, creusé, transporté et relâché dans l’air, à moins d’un kilomètre d’habitations. Selon d’anciens ouvriers qui souhaitent rester anonymes, Placoplatre aurait déterré une fosse suspectée d’être hautement polluée en radiations, une nouvelle fois, la preuve est impossible.