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Les années passent et ce n’est que lorsque le document de l’ARS et de l’intercommunalité est révélé au grand public que la médiatisation autour du fort reprend. En 2014, le CEA ainsi que Placo décident de mettre un terme aux rumeurs qui voudraient que le site soit pollué et décident d’organiser des mesures publiques, devant les caméras, aux endroit précis relevés par Christophe Nedelec. « On s’est dit que c’était fichu, qu’ils avaient nettoyé cet endroit précis et qu’ils allaient encore nous faire passer pour des affabulateurs. » Coup de chance pour lui, la CRIIRAD fait partie des experts conviés à prendre les mesures et devant les caméras de France Télévision leur compteurs s’agitent et détectent la présence d’éclats d’Uranium dans le mur. Une nouvelle fois les instruments de l’Agence de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ne sonnent pas, le protocole de l’Agence aurait été de devoir se tenir à un mettre du mur, peu de chances que le compteur sonne.

 

 

S’en suit un branle-bas-de-combat politique, Ségolène Royal s’en mêle, mais malgré l’impact médiatique et politique de l’affaire rien n’avance, bien que Placoplatre ait pour tâche de nettoyer les lieux. Pour les opposants à la carrière, le glas sonne en novembre 2016 quand la préfète de Seine-et-Marne, Nicole Klein, décrète un plan d’intérêt général pour la carrière de Vaujours, le plâtre devient une ressource d’intérêt général, l’État donne à Placo la liberté de mettre en place l’exploitation du gypse et exclut en même temps la mairie de Courtry de toute décision concernant le projet. À moins d’une catastrophe, rien ne peut désormais empêcher le projet de carrière.

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© Le Parisien

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